Interférance
Commençons par rappeler ce qu’est l’interférence. Lorsque deux ondes provenant de deux sources de même fréquence, de même amplitude et de différence de phase constante se rencontrent, il y a une figure d’interférence.
Lorsque les ondes se rencontrent en concordance de phase, leurs effets respectifs sont renforcés, produisant ainsi une amplitude maximale d’oscillation appelée alors interférence constructive. Par contre, si les deux ondes se rencontrent en opposition de phase, elles s’annulent, on dit alors qu’il s’agit d’une interférence destructive.
Les ronds pleins subissent des interférences constructives, les ronds vides subissent des interférences destructives.
Nous connaissons également l’équation de l’élongation d’un point P :
Xp(t) = 2A cos K [(d2 - d1)/2] sin [ωt + φ – K ((d2 – d1)/2)]
Ainsi que les conditions pour que le point P soit sur une ligne nodale (interférence destructive) :
d2 – d1 = (2n + 1) λ/2
Ou sur une ligne ventrale (interférence constructive) :
d2 – d1 = nλ
Dans le cas de notre expérience, la figure d’interférence est représentée par une suite de points lumineux à égale distance les uns des autres.
Les points lumineux représentent les maximas et les zones d’ombre représentent les endroits où les deux ondes s’annulent.
Essayons maintenant d’expliquer le phénomène observé.
Lorsqu’il s’agit de deux, trois ou cinq fentes, les maximas sont à une distance de 3 mm les uns des autres. Nous n’observons donc pas de variance. Mais lorsqu’il s’agit de 50 fentes, la figure d’interférence change complètement, les maximas sont à 5,5 cm les uns des autres. De plus, l’intensité de la figure varie également, elle est beaucoup plus intense pour les 50 fentes que pour les deux, trois ou cinq fentes.
Ces observations peuvent s’expliquer par le fait que l’interférence et la diffraction ne sont pas dissociables. Lorsqu’il y a peu de fentes, le phénomène de diffraction est très présent, et