internationalisation bancaire
Ces dernières années ont été marquées par le développement important des échanges internationaux de biens et de services. L’essor du commerce international s’est accompagné de l’abolition des contrôles des changes et de l’internationalisation de plusieurs institutions bancaires, une internationalisation facilitée par la libéralisation des mouvements de capitaux et des services financiers dans le cadre du GATT, puis de l’OMC.
Dans les années 1990, la participation des banques étrangères dans les systèmes bancaires locaux de nombreux pays en développement a significativement augmenté.
Actuellement, plus de la moitié des actifs bancaires totaux est contrôlée par des banques étrangères en Argentine, au Chili, en République Tchèque, en Hongrie et en Pologne.
L’Amérique Latine et l’Europe de l’Est ont été les plus rapides à permettre une participation étrangère dans leurs systèmes bancaires alors que l’évolution en Asie et en Afrique a été plus graduelle. Toutefois, un évènement majeur risquerait d’avoir un impact considérable sur cette vague d’internationalisation. En effet, l’adhésion de la Chine à l’OMC en décembre 2001 et ses engagements à ouvrir complètement son système bancaire aux investisseurs étrangers pourraient influencer l’orientation des IDE bancaires. Depuis le début de l’année 2007, toute restriction géographique ou liée à la clientèle a été levée. Les banques étrangères bénéficient désormais d’un traitement similaire à celui des banques locales.
Le développement de l’activité bancaire multinationale a conduit à s’interroger sur les déterminants de ce processus. Quelles sont les avantages poussant certaines banques à pénétrer les marchés étrangers et à concurrencer des banques domestiques pourtant plus familières avec l’environnement ?
En particulier, plusieurs interrogations portent sur l’ouverture du secteur bancaire chinois. Les banques chinoises d’État vont-elles perdre des parts de marché