Internationalisation des echanges
Intro :
" Ouverture internationale ", "globalisation ", et surtout " mondialisation ", sont des expressions que vous avez déjà souvent entendues, que ce soit à la télévision, en histoire-géographie, ou ailleurs. Mais quelle réalité recouvrent-elles ? Et d'ailleurs, sont-elles synonymes ?
Il faut donc bien s'interroger sur ce qu'est la mondialisation et sur l'internationalisation des échanges qui l'accompagne.
On peut définir le processus de mondialisation comme " l'émergence d'un vaste marché mondial des biens, des services, des capitaux et de la force de travail, s'affranchissant de plus en plus des frontières politiques des Etats, et accentuant les interdépendances entre les pays " (S. d'Agostino, La mondialisation, Ed. Bréal, 2002).
L'internationalisation des économies nationales résulte de l'essor des échanges internationaux, résultat d'une ouverture croissante des économies. Cet essor n'est pas récent : le commerce international s'est développé très rapidement au 19ème siècle et le degré d'ouverture de nombreuses économies était plus élevé en 1913 qu'il ne l'était à la fin des années 1960. Cependant depuis 1950, les échanges internationaux progressent très rapidement, plus rapidement que les P.I.B. Ainsi, en deux siècles (le 19ème et le 20ème), les échanges de biens et services ont été multipliés par 1000 environ alors que le PIB mondial n'a été multiplié que par 60 (ce qui est beaucoup quand même !). Cela signifie qu'une proportion grandissante des productions nationales est exportée et que les économies nationales sont de plus en plus insérées dans l'économie mondiale. Résultat : l'internationalisation des échanges est un vecteur de la mondialisation, c'est-à -dire de la constitution d'un marché mondial ayant une logique propre qui n'est pas celle des économies nationales.
Face à la mondialisation, les réactions, et les analyses, sont variées, de l'approbation sans question (car elle est présentée