Internet des objets
L’internet accueille aujourd’hui des milliards de connexions et d’échanges qui en font l’outil le plus puissant jamais inventé pour le partage de l’information. En quelques décennies, il est devenu le moteur de profondes transformations dans la vie des entreprises, des individus et des institutions. Cet élan n’est pas près de cesser et, dans tous les pays, ingénieurs et techniciens, industriels et sociétés de services, chercheurs de toutes disciplines et responsables politiques sont déjà en train de dessiner l’internet du futur.
La perspective est celle d’un monde de connexion encore plus dense, entre les hommes mais aussi avec les objets – une connexion permanente et de plus en plus invisible, qui engendre autant de craintes qu’elle est porteuse de promesses. Elle pose sous de nouvelles formes la question des relations entre innovation et marché, entre ressources techniques et applications de services, mais également entre sécurité et liberté. Elle perpétue et renforce le besoin d’une gouvernance « transparente, multilatérale et démocratique » qui a irrigué les débats du Sommet mondial sur la société de l’information, Ainsi est apparu internet des objets. [1] L'internet des objets est considéré comme la troisième évolution de l'Internet, baptisée Web 3.0 (parfois perçu comme la généralisation du Web des Objets mais aussi comme celle du Web sémantique) qui fait suite à l'ère du Web Social.[2]
La manière dont l’IdO est appréhendé aujourd’hui est très largement structurée par les infrastructures disponibles (réseaux et protocoles internet), les processus de suivi déjà existants (en particulier les codes barres) ainsi que les acteurs en place (développeurs, tiers de confiance). Néanmoins son développement ne saurait se limiter aux seules questions techniques de la RFID (Radio Frequency Identification). [1]
Pour être plus concret, imaginons un monde où un grand nombre des objets qui nous entourent seront « autonomes » car dotés :
- D'un