Intervenants du tourisme
Le guide interprète
1ère partie : La loi du 13 juillet 1992
A ) Les objectifs
Ils sont au nombre de trois essentiels :
Moderniser la législation française par rapport à la directive européenne et au traité de Maastricht
Développer le dynamisme commercial notamment en matière d’accueil
Accroître davantage la protection du consommateur
On retrouve ici les préoccupations de la Commission Européenne en matière de concurrence sectorielle et de défense du consommateur.
B ) La loi du 13 juillet 1992
« Pour la conduite de visites commentées dans les musées et monuments historiques, les personnes physiques ou morales titulaires d’une licence, d’un agrément, d’une autorisation ou d’une habilitation prévus aux articles 4, 7, 11 et 12 ne peuvent utiliser que les services de personnes qualifiées, remplissant les conditions fixées par voie réglementaire » Titre V – article 13.
1. Il existe donc une limitation des lieux d’exercice aux musées nationaux, aux musées des Beaux Arts et à certains musées privés. Les monuments historiques sont ceux inscrits à l’inventaire de la Direction du patrimoine du ministère de la Culture.
2. Le décret du 15 juin 1994 précise les conditions d’exercice de la profession de guide-interprète et de conférencier :
Les nouvelles conditions d’accès aux professions
Les conditions de délivrance de la carte professionnelle
Les dispositions transitoires pour les professionnels exerçant déjà la profession dans le cadre de la loi du 11 juillet 1975 notamment.
3. Ce même décret crée la commission nationale des guides-interprètes et conférenciers constituée de représentants des administrations publiques du Tourisme, de la Culture et de l’Education nationale, des représentants des professions et des organismes professionnels. Cette commission émet un avis consultatif auprès du ministre du Tourisme. Elle propose des solutions pour améliorer la qualité de la profession et répond aux