INTERVIEW EXLUSIVE DU METTEUR EN SCENE
Les élèves : Est-ce que la pièce elle est écrite en une autre langue ou alors c'est que le français ?
Gaspar Leclerc : Ah oui elle est juste en français puisque nous l’avons écrite nous, nous sommes francophones donc on l’a juste écrite en français. Mais on pourrait la traduire, on pourrait faire en une autre langue. C’est pas un problème.
Les élèves : Parmi les thèmes abordés, certains font-ils référence à votre vie personnelle ?
G.L : Alors, c’est une bonne question, heu, je vais dire que ça ne répond pas spécialement à quelque chose de personnel, ce n’était pas mon intention au départ. Mais il y a quand même quelque chose, et je reviens à ce que je vous ai dit tout à l’heure et la notion du conflit parents/enfants, je pense qu’effectivement, il y a ce sujet que j’avais envie de traiter parce que ce que l’on va découvrir tout au long du spectacle c’est que quand il y a un conflit [...] c’est quelque chose souvent de difficile à vivre [...]. Quelles sont les solutions pour dépasser ce conflit? Toujours, est-ce qu’on reste là dans une tension où on s’engueule et puis ça peut aller jusqu’à une certaine violence, référence à la guerre. Ou au contraire est-ce que j’ai le moyen de communiquer, d’essayer d’échanger, de reconnaître mes torts, de peut-être mettre un peu d’eau dans mon vin [...]. Et donc ça c’est quelque chose auquel moi je tiens beaucoup parce que je crois effectivement que la communication est un outil pour dénouer des conflits. Après, là où il y a une note personnelle, c’est que mon père était un cinéaste et mon père est décédé très jeune, j’ai perdu mon papa quand j’étais très jeune et j’avais envie de lui rendre un hommage, c’est pour ça que j’ai eu envie de réaliser un film. Voilà, donc, le film que vous verrez dans le spectacle est également fait entièrement par les Baladins du miroir. [...]
Les élèves : Combien de pièces vous avez réalisé ? G.L. : [...] Le théâtre du miroir est