Interview d'aristophane
Journaliste 1 : Aujourd'hui nous avons, en exclusivité pour vous, une personnalité qui fait très peu d'apparition public. « .... » je te laisse le plaisir de nous présenter notre invité...
Journaliste 2 : Merci « .... » c'est un poète comique grec du Ve siècle av. J.-C., né vers 450–445 et mort vers 385 av. J.-C. Et oui nous recevons aujourd'hui un auteur posthume, voici Aristophane !
Aristophane : Kalimera !
Journaliste 1 : Plus de 26 siècle est pas une ride, incroyable !
Journaliste 2 : Parlons sérieusement « journaliste 1 » alors Aristophane , vous vous êtes très vite tournée vers le théâtre, parlez nous un peu des thèmes de vos pièces
Aristophane : J'ai écrit plusieurs œuvres dont les Cavaliers , Les Nuées, Les oiseaux , Les Grenouilles mais j'aimerai m'étendre plus particulièrement sur « Les guêpes »
Journaliste 2 : Pourquoi cette œuvre et pas une autre ?
Aristophane : Je pense que c'est celle qui représente le mieux la politique de mon époque, je me suis permis de critiquer la politique de ma cité,les personnages importants d'Athènes, les mœurs de certains de mes contemporains ...
Dans Les guêpes, je tourne au ridicule l'organisation des tribunaux athéniens et les manies des juges. Il y avaient des délateurs qui, en vertu de la loi sur l'ostracisme, pouvaient conserver pour eux-mêmes le cinquième de l'amende à laquelle était condamné le riche, en outre contraint à l'exil. Vous pouvez imaginer facilement la manie des procès qui s'est emparée d'Athènes et l'empressement des délateurs auprès des juges dont dépendait le sort de leurs combines. Quand on sait que les juges étaient choisis au hasard et rémunérés, on imagine aussi qu'il y ait eu force candidats chaque matin au moment du tirage au sort. Les guêpes, ce sont les juges et leurs alliés les délateurs. On pouvait d'ailleurs être tour à tour l'un et l'autre. Je ne me suis pas limitée à dénoncer un travers, la «judicardite», et à ridiculiser ceux qui