Intimité et handicap
Pour se faire, je m’appuierai, en plus des éléments empiriques en ma possession, sur des théories issues des sciences sociales et psychologiques.
Le personnel par la force des choses va être amené à franchir certaines barrières qui sont de l’ordre de l'intime. L'essentiel dans ces situations plus délicates est de toujours respecter la personne en tant qu'être humain pouvant ressentir toutes une série de sentiments.
Certains gestes, regards, attitudes peuvent créer une gêne et mettre mal à l'aise la personne qui reçoit les soins.
Il est primordial que la personne handicapée joue un rôle de citoyen actif dans la prise de décision qui la concerne.
La personne handicapée, doit être consultée et doit donner son accord avant que toute décision soit prise ; dans certaines situations, on parlera de décision assistée par un proche, une personne de confiance,…) compte tenu de ses capacités.
L’établissement représente une nouvelle habitation à laquelle la personne handicapée doit s’adapter. Elle doit pouvoir s’y sentir à l’aise et en sécurité. Ses habitudes de vie se trouvent modifiées; il est donc important de lui donner la possibilité d’aménager sa chambre, d’y apporter des objets et de la personnaliser.
Cependant, la vie en institution amène une nouvelle dimension à savoir, la dimension collective, la vie en communauté qui suppose le respect de certaines règles tant du côté des personnes handicapées que des professionnels.
Il est vrai que les activités quotidiennes sont réglées à un rythme commun auquel il faut s’adapter (lever, toilette, médical, heures des repas,