DROIT COMPARÉ

Le droit romano-germanique se distingue d’une autre famille de droit : le droit de common law . Dans les systèmes de Common law , la jurisprudence et la coutume sont au sommet de la hiérarchie des normes. Les systèmes de Common law n’ont pas de constitution , c’est un droit essentiellement fabriqué par les juges . La famille du droit soviétique se meurt depuis la chute du mur de Berlin . Il y a une autre famille : les familles de droit religieux , ce sont des systèmes juridiques dont la constitution n’est pas écrite , ce sont des constitutions qui reposent sur des textes sacrés. Ce sont des droits qui reposent sur des fondements différents. On pourrait aussi parler des droits traditionnels : les droits des tribus reculées. L’étude des systèmes juridiques est une incitation à la curiosité : notre système de droit n’est pas le seul . Le droit comparé sert à cela . C’est un instrument , un outil scientifique , c’est un outil de compréhension , d’apprentissage , pour découper . C’est un outil pour apprendre à situer notre droit . Le droit américain présente un intérêt pratique : le droit américain est le plus important au monde du fait que les états-unis sont la première puissance économique . Avoir une vision de comparatiste , c’est une manière de tordre un certain nombre d’idées reçus qu’on nous enseigne . Le droit est loin d’être un phénomène aussi rationnel qu’on veut nous l’enseigner. On nous enseigne par exemple en droit constitutionnel que le droit c’est l’état : la règle de droit provient de l’état ou d’une de ses représentations ( le pouvoir législatif étant rattachante à l’état ) , les décrets provenants du gouvernement . Certaines règles non étatiques d’appliquent ( ordre des médecins : droit élaboré et jugé par des médecins ) comme des systèmes juridiques parallèle au système juridique français . Droit=état n’est pas totalement exact . Le droit comparé nous ouvre les yeux sur cette réalité. Ubi jus ibi societas : là où il y a une société