Introduction au droit
Dans nos sociétés, le droit est omniprésent. Aucun secteur ne lui échappe. Le simple fait de prendre un café constitue un contrat, de vente ou d'achat. On s'engage à payer, le vendeur s'engage à nous le donner. L'accord entre les deux parties représente une vente parfaite. Le contrat pourra faire l'objet d'une action judiciaire en cas de non-respect. L'inscription à l'université constitue également un contrat, administratif. En cas de problème, ce sont des juridictions spéciales qui interviendront.
Aujourd'hui, de plus en plus d'individus font appel au droit par l'intermédiaire des juridictions (tribunaux) dans le but de percevoir des dommages et intérêts (juridictions civiles). L'expression «déposer plainte» fait référence aux juridictions pénales.
Toutes les sociétés ont des règles, écrites ou orales, pour gouverner la conduite des individus, les relations entre eux. Ces règles s'imposent à eux par accord tacite ou par la contrainte, par exemple les règles familiales ou de l'État (qui peut être un homme, une entité supérieure à la collectivité et au service de cette dernière).
Section 1 : la définition du droit
La définition du droit est sujette à de nombreuses controverses. Selon certains ethnologues, les peuples primitifs n'avaient pas de droit, ce qui manifeste une confusion entre la forme et le fond. Le droit, c'est l'ensemble de règles permettant et organisant la vie en société. Dès que les civilisation ont existé, il est apparu qu'il fallait organiser la vie commune, qu'il fallait mettre en commun certaines choses, et cela par des règles qui constituent le droit objectif qu'on va opposer aux droits subjectifs qui sont les droits que possède une personne en propre. Pour posséder ces droits, il faut avoir la capacité juridique : être né, être vivant et viable. Les droits subjectifs sont des prérogatives propres à chaque homme en vertu du droit objectif. C'est le droit objectif qui créé le subjectif. On doit donc obéir au