La Chine une concurrence déloyale En novembre 2012, le président de la république française François Hollande accuse de « concurrence déloyale » la Chine lors du sommet organisé à Vientiane, la capitale du Laos, devant des représentants de 50 pays d’Europe et d’Asie. Ce reproche semble incohérent sachant son adhésion à une organisation qui régule les activités économiques. En effet, dans un contexte de mondialisation économique, il se doit d’avoir un minimum d’organisation, notamment dans les échanges commerciaux. C’est dans ce cadre, que l’OMC (l’organisation mondiale du commerce) a défini des principes et des normes en 1995 dans le prolongement du GATT (General Agreement on Tariffs and Trade, en français, accord général sur les tarifs douaniers et le commerce de 1947). Ceci afin d’éviter les dérives, les concurrences déloyales, les abus c'est-à-dire tous ce qui peut nuire à la cohésion internationale. De ce fait, cette organisation s’occupe des règles régissant le commerce entre les pays, au cœur de celle-ci se trouvent les accords de l’OMC, négociés et signés par la majeure partie des puissances commerciales du monde et ratifiés par leur parlement. Dans son site internet officiel, l’OMC expose le but de l’organisation qui est donc : « D’aider les producteurs de marchandises et de services, les exportateurs et les importateurs de mener à bien leurs activités ». En préconisant la négociation, sa principale fonction est de favoriser « autant que possible le bon fonctionnement, le libre- échange et la prévisibilité. » La chine, dans le but d'ouvrir, de libéraliser et d'intégrer son régime dans l'économie mondiale, a souscrit à différents engagements tels que : « accorder un traitement non discriminatoire à tous les États membres de l'OMC, abolir ses politiques de double prix, ne pas recourir au contrôle des prix dans le but de protéger les producteurs de services nationaux, mettre en œuvre l'Accord sur l'OMC et réviser ses lois de manière à les rendre