« Le rire est le propre de l’Homme » écrit Rabelais. En effet, le rire occupe une place majeure dans la vie des Hommes. Mais, plus qu’un phénomène physiologique et un réflexe, le rire est un moyen universel de communication. Ainsi, comment est-il perçu ? Les approches bien distinctes des auteurs de ce corpus nous permettront de mettre en avant la définition du rire et ses conséquences.

Tous les auteurs de ce corpus définissent le rire comme l’une des formes essentielles par lesquelles s’expriment les hommes. En effet, comme le démontre Henri BERGSON dans le Rire paru dans l’Essai sur la signification du comique, le rire est toujours humain. Il permet ainsi de se rassembler. Laurence CONSALVI, dans « Des Ecla…boussures de rire », va plus loin puisqu’elle définit le rire comme une communication non verbale, il instaure donc une rencontre. Ainsi, par le rire, l’individu communique volontairement ou non. Cette fonction sociale du rire est également mise en évidence par RABELAIS dans « le Prologue » de Gargantua. Par ailleurs, l’Affiche du film « le Dictateur » de Charlie CHAPLIN souligne le fait que le rire est universel. En effet, il peut être compris par tous. Ainsi, tous les auteurs s’accordent sur le fait que le rire est plus qu’un divertissement. Tout d’abord, ce constat est mis en exergue par RABELAIS. Il montre que derrière le rire, il y a toujours un message profond. En effet, BERGSON va plus loin en insistant sur le fait que le rire permet de prendre du recul pour mieux combattre les préjugés. Il constitue ainsi une arme redoutable. Cet aspect est d’autant plus mis en avant dans l’Affiche du film de Charlie CHAPLIN puisqu’elle fait du nazisme une idéologie comique. D’autre part, Laurence CONSALVI évoque le rire comme une arme de défense ou comme un instrument d’exécution sociale.