L’architecture est aujourd’hui amenée à produire des projets qui sont attendus comme des stratégies d’action, capables de participer activement aux nouvelles dynamiques économiques, sociales, environnementales ; l’expression « participer activement » veut dire entre autre influencer nos comportements.
L’idée de mon projet est d’imaginer, de procréer un espace d’accueil des enfants en danger (Orphelins, enfants des rues, prostitués, maltraités, exploités, enrôlés, affamés survivant dans des conditions épouvantables à cause de la pauvreté et de l’attitude mal intentionnée des adultes) dans un cadre rassurant et familial, rendre cet espace spécifique en un vari lieu à ‘‘habiter’’, précisant qu’habiter va au-delà de loger.
A qui on va concevoir est une question primordiale et déterminante de l’architecture.
La réflexion sur le lieu réceptacle de l’enfant est un concept qui nécessite une connaissance de sa structure psychologique, et lorsque l’enfant est en danger, le cas se fait bouleversant et devient de plus en plus compliqué à étudier et à métriser.

Les rapports humains sont fondamentaux dans notre vie quotidienne et ceux que nous entretenons avec les enfants sont d’autant plus privilégiés. Une ouverture à la psychologie s'avère donc très utile pour mieux comprendre l’enfant, son développement, son insertion dans la société, Les méthodes utilisées pour accéder à ces connaissances ce qui permettra d'adopter le comportement adéquat face a répondre à ses besoins ; Il est nécessaire de caractériser les conditions dites optimales, nécessaires à l’épanouissement d’un enfant afin d’établir la notion de traumatismes subis par la suite et les remédier.
Essentiellement les besoins fondamentaux de l’enfant(d’après Johanne Roy, Sylvie Normandeau. - Plate-forme pédagogique.- Saint-Donat : Garderie La Chenille Inc.,
1993. - P. 5)sont :
•Un besoin de sécurité affective construite sur des élans d'autonomie et de dépendance liée étroitement à ses états intérieurs.