Introduction et conclusion du commentaire de médée scène du commentaire composé
Il poursuit donc sa double énonciation. Grâce à celle-ci, nous comprenons également que Créuse est une princesse, vers 22 : « Il est né seulement pour charmer les princesses », ce qui montre encore le fait que Jason ne se soucie pas de Médée, et considère le trône d’un royaume plus important qu’elle. Pollux pourrait donc être considéré comme la voix de la raison de Jason, sa conscience, car après avoir posé ces questions, il essaye l'abondement de réveiller Jason, et de l’avertir du danger de Médée, comme au vers 146 : « C’est montrer pour Médée un peu d’ingratitude ; ce qu’elle a fait pour vous est mal récompensé. Il faut craindre après tout son courage offensé : Vous savez mieux que moi ce que peuvent ses charmes. …afficher plus de contenu…
» , ce qui ne respecte pas les règles de la tragédie classique, mais baroque. En revanche, Corneille respecte les unités d’action et de temps et le fait qu’il y ait un personnage principal avec un hybris, une sorte d’orgueil démesuré, ici Jason. Nous pouvons le constater au vers 28 : « Les sceptres sont acquis à ses moindres regards. », et aux vers 15 à 18 : « Médée en son malheur en pourra faire autant : qu’elle soupire, pleure, et me nomme inconstant ; Je la quitte à regret, mais je n’ai point d’excuse contre un pouvoir plus fort qui me donne à Créuse. ». C’est donc une tragédie mêlée entre le classique et le baroque. Corneille va commencer à annoncer cette tragédie dès le vers 7 : « Quoi