Tout d’abord il y a un réel l’enracinement historique de la géopolitique. En effet il a fallu au préalable introduire la notion de territoire, de patrie pour l’homme et ce par différents modes de vies, différentes techniques, des frontières, des limites du territoire. C’est ensuite à l’antiquité avec un peuple romain voulant s’étendre, repousser ces limites que la géopolitique nait.
Dans ces principaux traits elle désigne les rivalités d’influences entre différents peuples sur un territoire. Elle se décompose en deux principaux courants : la géopolitique des relations terre/mer et la géopolitique continentale, qui seront exposés dans le même ordre.
La géopolitique des relations terre/mer n’est pas un rapport de l’homme à la mer mais surtout une recherche des relations d’influences entre des terres séparées (par des mers où des océans). Par les citations de grands politologues comme Mackinder où Spykman, la carte du monde est ramenée à une « île mondiale » et à des îles isolées. Cette île mondiale divisée en « heartland » terres de l’intérieur et « rimeland » terres du bord serait d’une importance capitale, ce qui nous donne une explication sur l’entrée en guerre des Etats-Unis et de l’Angleterre sur la première et deuxième guerre mondiale. En effet ces deux exclus de l’île mondiale tentent d’y garder une influence en particulier sur le rimeland ce qui expliquerai leurs oppositions à des puissances continentales de l’heartland (URSS ou Allemagne) voulant fédérer les Etats du rimeland ce qui amènerait à une fermeture des routes commerciales. Pour le dernier Etat isolé, le Japon l’influence sur l’île mondiale se soldera par un échec (face à la chine).
Quant à la géopolitique continentale elle porte surtout sur les grands empires. Le premier étant l’Allemagne. Après son unification en 1871, elle se sent insuffisamment reconnue par les pays voisins, une des raisons étant qu’elle ne possédait pas d’empire. C’est sa géographie peu avantageuse (enfermée au centre de