Il y a au moins 14 000 mille ans, le chien, qui se trouve dans la famille des Canidés, a été le premier animal à être domestiqué. Du plus gros au plus petits chiens domestiques, ils descendent tous du loup. C’est à partir de la sélection artificielle que l’homme a créé de nombreuses races de chiens spécifiques à une tâche tels que la chasse, monter la garde, garder le troupeau et etc. La sélection artificielle est «un procédé qui consiste à croiser volontairement les organismes qui disposent de caractères (couleur, goût, productivité…) que l’on désire perpétue». Une relation de confiance s’est établie au fil des années entre l’homme et le chien. Cette relation particulière entre l’homme et le chien est maintenant utilisé par la zoothérapie. La zoothérapie consiste à procurer à l’humain les biens-faits d’un animal. L’idée de développer cette nouvelle avancée provient de la dure réalité des enfants hospitalisés. Est-ce que la zoothérapie apporte de réels bénéfices aux personnes souffrant de problème d’ordre psychologique, biologique et social? Cette approche thérapeutique qui lie l’humain et l’animal suscite l’attention de nombreuses personnes. Y a-t-il une grande divergence d’opinion sur cette nouvelle pratique à en devenir?
2. État de la question i.
Tout d’abord, il faut définir de façon élaborée ce qu’est la zoothérapie :
«Intervention qui s’exerce sous forme individuelle ou de groupe à l’aide d’un animal familier, soigneusement sélectionné et entraîné, introduit par un intervenant qualifié auprès d’une personne chez qui l’on cherche à susciter des réactions visant à maintenir ou à améliorer son potentiel cognitif, physique, psychosocial ou affectif.». Les bénéfices représentent les objectifs voulus par l’intervention: «Adaptation au milieu/intégration, création d’un lien significatif, diminution de l’agitation et de l’anxiété, expression personnelle (verbale/non verbale), mobilité, motricité, socialisation, stimulation de l’intérêt, stimulation des