Introuduction sur " la notion d'inconscient introduit-elle la fatalité dans la vie de l'homme ?"
. Mais l’utilisation de la notion d’inconscient implique de lui reconnaître une certaine potentialité d’action ayant des effets que nous ne comprenons et ne maîtrisons pas vraiment. Dès lors, il devient intéressant de se poser la question de savoir si l’inconscient peut introduire une certaine fatalité dans l’existence humaine ? Si celui-ci existe bel et bien, comme la décrit Freud, et fonctionnant indépendamment de la conscience, alors comment fonctionne-t-il et sous quelles formes se manifeste-il ? Accepter la présence de l’inconscient, est-ce accepter également l’idée que nous puissions ne pas nous maîtriser pleinement, partout, et tout le temps ? Pour aborder tous ces questionnements, il conviendra donc tout d’abord de définir la conscience et l’inconscient, de les comparer et d’étudier leurs interactions. Ainsi, nous verrons si l’action de l’inconscient introduit une quelconque fatalité dans la vie humaine, comment il l’introduit et si nous pouvons nous en prémunir ou nous en débarrasser.
« la notion d’inconscient » ici expression qui équivaut à théorie de l'inconscient. On doit à Freud la vulgarisation d'une théorie de l'inconscient. La notion existait avant lui et souvent de manière précise (chez Leibniz, chez Schopenhauer, dans la tradition indienne à travers la théorie très riche des Tantra). Ce qui est neuf avec Freud, c'est que l'hypothèse est introduite en psychiatrie de manière systématique, avec une prétention de scientificité. On distingue chez Freud deux topiques, la