L'intégration des handicapés en France.

Introduction:On nomme handicap la limitation des possibilités d'interaction d'un individu avec son environnement, causée par une déficience qui provoque une incapacité, permanente ou non et qui mène à un stress et à des difficultés morales, intellectuelles, sociales ou (et) physiques.

1- Une intégration difficile

A- La scolarisation

Les enfants handicapés, au même titre que tous les enfants, doivent bénéficier de l’accès au savoir et à l’école. La loi pour "l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées" du 11 février 2005 l'atteste, mais les difficultés de scolarisation sont néanmoins toujours présentes.
En fonction du degré de handicap, les enfants reçoivent une éducation dans un établissement scolaire classique, ou dans un établissement spécialisé.
L’accès à l’école ordinaire pour un enfant handicapé, notamment pour un enfant atteint d'un handicap mental, est encore synonyme de nombreuses difficultés.
Il n’existe pas aujourd’hui de bonnes conditions d’accueil, d’encadrement de l’enfant handicapé en milieu scolaire : insuffisance d’échanges d’informations entre milieux spécialisés et ordinaires, manque de sensibilisation et de formation des enseignants et des chefs d’établissements au handicap, problème de coordination de toutes les institutions, carence de places dans les établissements spécialisés…

B- L'emploi

1 actif handicapé sur 3 est au chômage en France. Les lois relatives à l'accès au travail des handicapés se sont pourtant renforcées ces dernières années.
La loi du 10 juillet 1987 sur l’emploi des travailleurs handicapés fait obligation aux établissements de 20 salariés et plus du secteur concurrentiel, d’employer des travailleurs handicapés dans la proportion de 6 % de leurs effectifs salariés.
Avant d'entreprendre une recherche d'emploi, la procédure de reconnaissance du statut d’handicapé, longue et administrativement lourde, doit être