Intégration et régulation sociale, la question de la culture

3873 mots 16 pages
Séance 2 : Intégration et régulation sociale, la question de la culture

Introduction Qu'est-ce qui fait tenir les individus ensemble dans une société ? Sur quoi repose la cohésion et la stabilité d'un système social ? Comment les sociétés se protègent du désordre, de la déviance ?

I- La conscience collective selon Durkheim

A) Un « ensemble de croyances et de sentiments », un système qui a sa vie propre

« Un ensemble de croyances et de sentiments communs » Durkheim perçoit le système social de façon radicale. Le système social surplombe, s'impose aux individus. Ex : langue, règles de droit, mœurs, coutumes, etc. On subit les mœurs et coutumes dans la perspective de Durkheim. Il estime que même les sentiments qui nous poussent les uns vers les autres ne nous appartiennent pas. Citations : « l'ensemble des croyances et des sentiments communs aux membres d'une société forment un système déterminé qui a sa vie propre » « Toute société secrète une conscience collective ou commune indépendante des conditions particulières dans lesquelles les individus se trouvent. Elle est la même au Nord et au Midi, dans les grandes villes et les petites, dans les différentes professions. Les individus passent, elle reste. Elle relie des générations entre elles. » La conscience commune – et donc le système social – forme un tout qui s'impose au groupe au-delà des générations, d'une façon massive. Pour autant, Durkheim n'a pas une vision ingénue de la manière dont la conscience collective s'impose aux individus. Au contraire, cette conscience suppose une autorité transcendante pour se maintenir. Une autorité dont les formes vont varier d'une société à l'autre. Durkheim met en avant le rôle de l'Etat qui prend le statut important dans le contexte républicain. La mission centrale de l'Etat c'est de faire respecter les croyances et les pratiques collectives. Citation : « L'Etat est le symbole des croyances et des pratiques collectives, il en est

en relation

  • Balade en brocéliande
    938 mots | 4 pages
  • Le renarde de morlange
    589 mots | 3 pages
  • L'Univers comme jardin
    1145 mots | 5 pages
  • La conscience peut-elle être un fardeau?
    1883 mots | 8 pages
  • brevet franc ais
    573 mots | 3 pages
  • lecture analytique la rose et le reseda
    892 mots | 4 pages
  • Faut-il reconnaître quelqu'un comme son maître ?
    253 mots | 2 pages
  • Faut-il s'affranchir de toute considération de convenances sociales en matière d'expression
    2256 mots | 10 pages
  • Nieztche
    1570 mots | 7 pages
  • Responsabilité
    1477 mots | 6 pages
  • La conscience est-elle le privilège de l'homme?
    1342 mots | 6 pages
  • guigui
    326 mots | 2 pages
  • Stendal
    1405 mots | 6 pages
  • Sommes nous maitre de nous même?
    1726 mots | 7 pages
  • L'etat est-il fait pour opprimer ses sujets ?
    18841 mots | 76 pages