Intégration européeenne
Du schéma académique à la réalité des processus d’intégration économique :
L’intégration économique se traduit par le développement de relations (commerciales, monétaires, budgétaires…) privilégiées entre un nombre restreint de partenaires (=états) (proches géographiquement) dans l’objectif de constituer un espace économique unifié. On parle d’intégration économique régionale.
1/ Le schéma de Bela Balassa (1960)
Il distingue 4 étapes principales : * Zone de libre-échange : pays entre lesquels sont abolies toutes les barrières (les quotas, les droits de douanes) aux échanges de marchandises et de certains services non financiers originaires de la zone, mais qui gardent chacun leur politique commerciale vis-à-vis du reste du monde. Les barrières aux échanges est un outil protectionniste pour les pays, donc le libre-échange permet de les abolir. La zone de libre-échange est une zone d’échanges préférentiels. Le problème de la zone de libre-échange est qu’elle a des règles administratives importantes, d’où le fait que les échanges doivent être originaires de la zone. Exemple de zone de libre-échange : ALENA (Association de libre-échange Nord-Américaine (EU, Canada, Mexique)), il y a bien proximité géographique entre ces pays. * Union douanière : zone de libre-échange, dont les pays décident d’adopter une politique commerciale commune vis-à-vis du reste du monde, qui se traduit en particulier par la mise en place d’un tarif douanier commun. Les taxes seront les mêmes partout dans la zone : les marchandises seront taxées de la même façon qu’elle que soit son entrée dans l’union européenne, et ensuite elles circuleront librement. On est dans un domaine commercial (marchandise et produits non financiers). * Marché commun : union douanière au sein de laquelle, en plus de la libre circulation des marchandises, sont institué la libre circulation des services, des personnes et des capitaux. La libre circulation des