Invention sur "pauline" de dumas.
Comte Horace de Beuzeval,
Paris,
23 novembre 1832.
Chère Pauline,
J’ai appris de la part d’Alfred de Nerval, un ami à vous il me semble, que vous étiez en vie. Je ne sais pas comment un tel miracle à put se produire, mais je devine la participation de M. de Nerval. Je dois avouer que je suis surpris, Pauline. De toute évidence, vous avez pris un point d’honneur à ce que j’ignore votre existence. Je le comprends et vous méritez des explications. Je vous prouverez la vérité de mes propos à la fin de cette lettre, que j’espère, vous prendrez la peine de parcourir. Mais je ne doute pas de votre curiosité envers moi, malgré nos différences et les actes que j’ai pu commettre.
Je ne suis pas un homme de confiance, Pauline. Je suis sombre et je suis mêlée à bien trop de chose, comme vous l’avez découvert, pour être digne de vous. Pourtant, vous devez croire en ma parole. Il y a une chose qui ne changera jamais, qui a toujours était la pure vérité. Je vous aime. Vous êtes la seule femme que je n’ai jamais aimée. J’espérais vraiment que votre présence m’aiderait à changer. Mais, voyez vous, un homme est lié à son passé. Et le mien est bien trop noir pour que je puisse devenir un autre homme.
Sachez que je n’ai jamais voulu vous enfermez dans ce caveau, mais je n’avais pas le choix. Je vous aime, Pauline, et je vous aime encore. Mais en bravant mes ordres et en fouinant dans mes affaires vous avez commit de graves fautes. Vous n’auriez jamais dût essayez de découvrir une vérité qui vous dépasse. Cela vous a était fatale. Mais vous avez réussi à vous en sortir, voilà le plus important. S’il n’avait tenu qu’à ma vie, je vous l’aurais offert avec plaisir. Mais j’ai deux autres hommes. Nous sommes liés, nous partageons les mêmes secrets. Je ne pouvais pas laisser mourir deux hommes pour vous. Il faut que vous compreniez qu’entre trois vies et une seule, il est de