Chapitre 3 : La politique d’attraction des IDE au Maroc. Les caractéristiques de la globalisation font que la recherche de l’attractivité maximale constitue pour les gouvernements un nouvel impératif. Il vient s’ajouter à celui plus ancien de la compétitive. Les deux notions sont proches dans la mesure où une économie compétitive est aussi attractive. La différence essentielle tient à la cible des politiques d’attractivité. Dans le cas de la compétitivité, il s’agit de conquérir par les exportations ou par l’implantation à l’étranger des entreprises nationales, des parts croissantes du marché mondial. Dans celui de l’attractivité, il s’agit au contraire d’attirer sur le territoire national les investissements de firmes étrangères. Il est attendu de ces dernières qu’elles créent des emplois, qu’elles génèrent de nouvelles exportations, qu’elles transfèrent de la technologie et des modèles de gestion modernes. En un certain sens, il est possible de dire que la réussite des politique d’attractivité va renforcer en fin de compte la compétitivité des politique d’attractivité va renforcer en fin de compte la compétitivité des économies d’accueil. Pour celles qui sont encore en développement, la réussite des politiques d’attractivité va leur apporter les facteurs qui manquent ; pour celles qui sont déjà très développées, l’attractivité peut aider à combler les vides laissés par les multinationales locales qui investissent plus à l’étranger que dans leur pays d’origine. Cependant, il ne faut pas oublier l’une des caractéristiques majeures de la globalisation : les multinationales ne sont pas prêtes à investir dans tous les pays de la planète. Elles sont au contraire très sélectives. En conséquence, l’objectif des gouvernements sera de réussir à faire figurer leurs pays sur la « short list » des investisseurs en construisant l’attractivité de leur territoire sur deux piliers. Le premier est constitué par l’existence d’un certain nombre de variables. Elles