Invitation au voyage
Un poème de Baudelaire, écrit en 1857 pour une femme, Marie Daubrun, une de ses maitresse. Un extrait de spleen et idéal. Baudelaire reprend souvent le thème du voyage dans ses poèmes, un lieu d’évasion.
Métrique : Les vers sont des pentasyllabes (5) et des heptasyllabes (7). Ce rythme crée un rythme irrégulier, propre au rêve et à l’évasion. Le vers impairs donne une touche de musicalité. Les strophes sont des douzains (12 vers).
Composé de trois strophes et de trois parties, première strophe -> analogie (comparaison) entre la femme et du paysage, deuxième strophe
->description de la chambre, et enfin troisième strophe-> description de la ville et de son port. Il y a beaucoup de sons nasalisés (on, in, en) dans la deuxième strophe. Les trois strophes sont séparées par un refrain (là, tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté). sont M,M,F.M,M,F,F,F,F,M,M,F. Les rîmes sont A,A,B,C,C,B,D,D,E,F,F,E. (rimes suivies, rimes embrassées)
Toutes les rimes sont suffisantes ou riches.
- on passe de l’impératif au conditionnel, ce qui fait allusion à des actions possibles mais non réalisées. Il y a beaucoup de verbes à l’infinitif (aller, aimer, dormir) ce qui accentue l’idée de choses non réalisées. A la troisième strophe, il atteint le bonheur et peut donc dormir sereinement
C’est une tonalité pathétique car il fait peser le bonheur tout au long du poème.
Thèmes du vocabulaire : voir poème.
Il utilise plusieurs sens comme : (l’odorat ->parfums des fleurs ; vue -> meuble luisant ; ouïe-> douce langue natale, touché -> polis par les ans)
Diérèzes : vers 10 : mystérieux, vers 23 : orientale, vers 38 : d’hyacinthe
Figure de style : voir poème.
Les vers s’enchaînent sans rejets ni contre-rejet, ce qui renforce l’harmonie.
Il y a presque que de l’idéal, par exemple : la ville est pluvieuse et nuageuse, on sent tout de même le malheur dans ce beau voyage immaginaire.
Analyse :