Iran irak
Durant quelques années
Se trouva fort dépourvue
Quand la crise fut venue
Plus beaucoup d’euros
Ni de taux à zéro
Elle alla crier famine
Chez l’Allemagne qui avait bonne mine
La prier de lui prêter
Quelques milliards pour subsister…
C’est parodiquement ainsi que l’on peut résumer la situation qui oppose l’Allemagne à la Grèce.
En effet, l’Allemagne, qui depuis 2008 parvient à tenir son taux d’inflation entre 1 ou 2 %, se voit mal payer pour la cigale grecque qui a profité de l’euro et n’a pas su faire attention.
La Grèce, un exemple concret du dysfonctionnement économique de la zone euro. Le pays bleu et blanc est la caricature de la cigale profiteuse.
Ce que je veux dire par là, c’est que la Grèce a considérablement profité de son entrée en zone euro pour commencer à vivre à crédit juste parce que les taux d’intérêts étaient plus bas que ce que la Grèce aurait dû payer si elle était hors de la zone monétaire européenne. Elle a vécu au dessus de ses moyens tout en s‘endettetant. Un peu comme les Etats-Unis à l’ époque des trente glorieuses.
L’Allemagne, le bon élève.
A l’inverse de la Grèce, l’Allemagne a su se serrer la ceinture, limitant l’inflation et ses dépenses budgétaires en vue d’être en accord avec les obligeances de l’Europe.
Pourquoi parle-t- on autant d’inflation ?
Avant toute chose, il me semble important de définir l’inflation. L’inflation est une hausse généralisée et durable des prix.
C’est-à-dire qu’en période d’inflation, mon pouvoir d’achat est moindre qu’avant.
Illustrons :
Si en 2000, avec 100 € j’achetais 100 pommes
Et en 2001, j’achète 50 pommes. Cela veut dire que j’ai subi une inflation de 50%.
Il faut également connaître les conséquences de l’inflation (I):
Pour suppléer la hausse des prix, lors d’un crédit, les investisseurs imposent un taux d’intérêt (TI) supérieur à l’inflation. Car le profit de l’investisseur représente le taux d’intérêt moins l’inflation