irradiation
Selon Claudette Samson (2013), au Canada, on autorise l’irradiation des oignons, des pommes de terre, du blé, de la farine, de la farine de blé entier, des épices et des assaisonnements déshydratés. Le droit d’irradier les mangues, la volaille, les crevettes et le bœuf haché est cependant attendu depuis près de dix ans. Pour l’instant, moins de 0,1% des aliments mis sur le marché ont subi ce traitement et portent le radura, le symbole de l’irradiation des aliments. Ce pourcentage croît de plus en plus vite au fil des années.
En 2005, dans plus de vingt pays, de nombreuses actions ont été entreprises dans le cadre de la semaine contre l’irradiation des aliments. Alors que ce traitement prend de l’importance dans notre alimentation, nombreux sont ceux qui se soulèvent contre sa pratique, comme le souligne M. Lamy, désirant connaître plus précisément les effets qu’il engendre sur les aliments. En réaction à ces inquiétudes, il faudrait se poser la question suivante : dans quelle mesure devrions-nous règlementer l’irradiation des aliments?
Pour répondre à cette interrogation, il faut tout d’abord comprendre le processus d’irradiation des aliments. Ensuite, il faut connaître les impacts de ce processus sur la santé et l’environnement ainsi que sur les aliments eux-mêmes.
Pour commencer, il faut savoir où se déroule le processus d’irradiation des aliments pour comprendre son déroulement. On irradie les aliments dans de grandes usines, comme nous l’indique le livre La Radioactivité, composé d’immenses mur de béton, qui empêche les radiations des sortir. (Voir annexe A, schéma 1).
Par la suite, il faut comprendre comment ces usines irradient les aliments. Selon Sadex Corp’s, c’est un procédé relativement simple, qui nécessitent autant de main d’œuvre que de machinerie. Tout les aliments qui vont être irradié sont, en premier lieu, mis dans des boîtes en carton par les ouvriers. Ces boîtes seront ensuite installées soit sur un