Islamisation vue par les extremiste de droite
De plus en plus de sources mettent aujourd’hui en évidence le rôle tout-à-fait central et critique des États-Unis pendant la crise et sa gestion. On savait depuis longtemps que Washington était très engagé en Tunisie (comme d’ailleurs Israël, et de façon continue et plurielle) dans les domaines de la sécurité, de l’information, et des intérêts géostratégiques. Le dictateur Ben Ali a été formé par les services militaire et sécuritaire américains. Sa relation de bonne entente avec l’Europe passait par la France alors même que son système s’appuyait sur le soutien américain et la collaboration israélienne. Tout cela était connu et le silence complice de l’Occident vis-à-vis du régime corrompu et tortionnaire de Ben Ali tenait de la simple protection des intérêts multiples dans la région. Peu importe que celui-ci tuât, torturât ou spoliât son peuple tant que la sécurité et les intérêts régionaux et stratégiques étaient maintenus. Rien de nouveau, au demeurant.
Or l’immédiate réaction américaine, face à une rébellion massive que personne n’avait prévue, fut proprement étonnante et à vrai dire intelligente et habile. Le Président Barack Obama a très vite salué le courage du peuple tunisien alors que les nations européennes, au premier rang desquelles la France, restaient interdites et déstabilisées par l’évolution rapide de la situation. C’est que Washington avait un temps d’avance sur tous les autres « gouvernements amis » de la Tunisie. C’est en effet sur le conseil et l’orientation de la Maison