Iso 15504
Mise en œ uvre et risques
Résumé
Aujourd’hui, de nombreux organismes s’efforcent d’améliorer leurs processus de développement de logiciel et d’en mesurer les progrès. L’un des standards de mesure de cette amélioration est le CMM (Capabilitiy Maturity Model)1 modèle de maturité applicable à tout organisme impliqué dans le développement de logiciel. Rappelons que CMM a été défini par le Software Engineering Institute (SEI) de l’Université Carnegie Mellon [1]. La documentation standard de CMM étant relativement complexe, cet article explique, de façon informelle, la structure de ce modèle et signale quelques pièges à éviter lors de sa mise en œ uvre. Cet article est centré autour des niveaux 2 et 3, qui sont les deux premiers niveaux de maturité des processus que de nombreux organismes cherchent à atteindre.
Un aperçu de CMM
CMM décrit 5 niveaux de maturité des processus. • Le niveau 1 est le niveau le plus bas (aucune amélioration n’a encore commencé). • Le niveau 5 est le plus élevé. • Chaque niveau, supérieur au premier, porte son effort sur l’amélioration de quelques thèmes majeurs. • La majorité des organismes est actuellement au niveau 1. • L’amélioration de la maturité d’un organisme se caractérise par : • la réduction des délais de développement ; • la réduction des coûts ; • l’utilisation plus efficace des ressources.
Mise en évidence des apports de CMM
Les promesses de réduction des délais et des coûts de développement, d’utilisation plus efficace des ressources, trouvent des échos très positifs chez les responsables. Pour cette raison, de nombreux directeurs, ingénieurs et chefs de projet souhaiteraient emprunter le train du CMM.
1 Voir « La Lettre n° 22 » de janvier 1996 – Les 5 niveaux de CMM
Extrait de la Lettre d’ADELI N°38 – Janvier 2000
1
On affirme qu’une progression du niveau 1 au niveau 3 réduit les travaux de réfection de 60 % [2]. Les organismes ayant atteint le niveau 3 de CMM afficheraient des