Israël palestine processus de paix
La violence de la Première Intifada, déclenchée en 1987 et qui se poursuit par le biais d'attaques palestiniennes organisées contre les civils et les militaires israéliens, a mis sur le devant de la scène internationale les revendications palestiniennes mais laisse la résolution du conflit dans une impasse.
D'autre part, la guerre du Golfe, au cours de laquelle Israël a été bombardé de missiles Scud sans répondre à ces provocations irakiennes, prend fin en 1991 et les États-Unis envisagent alors l'ouverture de négociations multilatérales pour régler l'ensemble des problèmes du Proche-Orient et du Moyen-Orient. George Bush demande à son Secrétaire d'État, James Baker, d'ouvrir ces négociations. Elles se déroulent à Madrid et à Washington mais piétinent.
En 1992, le gouvernement Shamir issu du Likoud perd les élections législatives israéliennes et Yitzhak Rabin, du parti travailliste, devient Premier Ministre. Parallèlement aux négociations de Madrid, il négocie avec l'OLP par l'entremise de la Norvège
Les Accords d'Oslo[1] sont le résultat d'un ensemble de discussions menées en secret, en parallèle de celles publiques consécutives à la Conférence de Madrid de 1991, entre des négociateurs israéliens et palestiniens à Oslo en Norvège, pour poser les premières pierres à une résolution du conflit israélo-palestinien.
La Déclaration de principes, signée à Washington le 13 septembre 1993 en présence de Yitzhak Rabin, Premier ministre israélien, de Yasser Arafat, Président du comité exécutif de l'OLP et de Bill Clinton, Président des États-Unis, instaure un mode de négociations pour régler le problème, et pose une base pour une autonomie palestinienne temporaire de 5 ans pour progresser vers la paix. La vive poignée de main entre Yasser Arafat et Yitzhak Rabin derrière la Maison Blanche et devant le Président Bill Clinton suite à la signature des accords de Washington fait renaître l'espoir de l'établissement d'une paix durable entre les deux entités