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Mike Elgan, l’auteur de cette analyse, met tout d’abord en avant le fait que le concept Facebook est fragile car il repose sur un seul modèle: l’effet réseau. Et donc, vous y êtes parce que les autres y sont. Si de manière soudaine, les utilisateurs de You Tube, par exemple, venaient à ne plus partager de vidéos, celles déjà mises en lignes seraient toujours présentes et accessibles. Mais avec Facebook, rien de tout cela. Si les utilisateurs le quittent, c’est le modèle qui s’effondre car il n’y aurait plus aucune interaction entre les utilisateurs.
Nous l’avons déjà évoqué ici, la jeune génération a commencé à s’en éloigner parce celles et ceux qui la composent aiment poster des informations à leur sujet et au sujet de leurs copains. Le souci, c’est que papa, maman et les grands-parents y sont aussi. Et donc, ils quittent Facebook car ils n’aiment pas être observés. Et puis, il y a le harcèlement dont ils sont nombreux à se plaindre. Avec Facebook, le harceleur dispose d’un outil de rêve car ses messages seront vus des amis et de la famille de celle ou celui qu’il a en ligne de mire.
Mais les adultes tournent aussi la page. Ils expriment leur saturation face à la gestion des contenus. Ils veulent des nouvelles de leurs amis ou de leurs proches mais se lassent des informations en tous genres, des publicités, des groupes ou encore des pages. Et comme la gestion de tout ce contenu est