L’idée d’une habitation tournant sur elle même n’est pas neuve. De même que les moulins tournent et s’orientent suivant les vents, ainsi, il est déjà conçu dès la fin du xixe siècle, d’appliquer un principe semblable pour des lieux d’habitation. L’objectif est de faire profiter au maximum une pièce choisie des périodes d’ensoleillement de la journée. Des premiers essais furent faits au début du xxe siècle, et repris par après sans jamais susciter d’engouement populaire.

François Massau (1905-2002), un négociant en charbon verviétois, choisit Wavre pour édifier la première maison tournesol de Belgique. Il construit lui-même cette maison dans les années 1950. Elle est inaugurée en avril 1958, quelque temps avant l’exposition universelle de Bruxelles. Comme les autres ‘maisons tournesol’, celle-ci suscite de l'intérêt et reçoit de nombreux visiteurs, mais elle n'est pas reproduite ailleurs.

La première maison tournante est édifiée en bordure de la route Nationale 4. En 2012 la végétation empêche de la voir de puis la voie publique. Une deuxième maison est construite sur le même principe dans la rue adjacente. En 2011 elle est bien visible et affectée à une activité de soins de beauté.

François Massau vend sa maison en 1965. La maison tournante héberge aujourd’hui un Institut commercial de beauté. Plus que cinquantenaire, la maison tournante de Wavre attire encore architectes, curieux et touristes, mais n’a pas fait d’émule...

Principes techniques[modifier | modifier le code]
Une base de béton est entourée d’un rail circulaire que parcourent des roues mues par un moteur électrique de faible puissance. Les roues supportent un plateau mobile sur lequel se trouve le corps de logis (sans étages), composé de sept pièces. L’ensemble tourne comme un carrousel. Une rotation complète prend une heure et demie.

Au centre, autour d’un axe vertical immobile, se trouvent les pièces de service. En sous-sol, les garages et caves. Le toit est également