It’s a wonderful life frank capra
Frank Capra
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SOMMAIRE
Introduction
I) La production de It’s a wonderful life ou l’émancipation de Capra
A) Liberty films : l’unique belle vie de Frank Capra
B) Des stars au service de Capra
II) Le chef d’œuvre d’une vie pas si belle
A) Le géni de Capra ou comment réaliser un film engagé sous couvert de fable de Noël
B) Un film aux vies multiples
INTRODUCTION
"La Vie est Belle" est un film qui disait à ceux qui avaient perdu le goût de vivre, à ceux qui avaient perdu courage, à ceux qui avaient perdu leurs illusions, au pochard, au drogué, à la prostituée, à ceux qui étaient derrière des barreaux de prison et à ceux qui étaient derrière des rideaux de fer qu’AUCUN HOMME N’EST UN RATE !
Il montrait à ceux qui étaient lents de corps et d’esprit, aux fils aînés condamnés à un labeur épuisant et sans avenir, qu’une vie humaine est en contact avec un certain nombre d’autres vies humaines. Et que, si elles n’existaient pas, elle laisserait un vide terrible ».
Frank Capra[1]
Fils d’immigrés siciliens, Frank Capra se découvre une passion pour le cinéma qui ne le quittera plus. A tout juste 38 ans, il reçoit les cinq oscars les plus prestigieux pour son film New-York Miami. C’est la consécration. Il décide alors de profiter de sa notoriété et de sa liberté à la Columbia pour faire les films qui ressemblent à ses valeurs : patriotisme, rêve américain, innocence, idéalisme, populisme, optimisme vont se retrouver dans toutes ces nouvelles productions.
De 1935 à 1941, il enchaînera les chefs d’œuvre : « L’extravagant Mr Deeds » (avec Gary Cooper et Jean Arthur), « Horizons lointains », « Vous ne l’emporterez pas avec vous (avec James Stewart), « Mr Smith au Sénat », « L’homme de la rue ». Autant de succès qui imposeront Capra comme le plus grand réalisateur de son époque et lui offriront reconnaissances, prix et honneurs… Son style est reconnaissable et comme le souligne habilement Michel