Jacob riis et new york

2369 mots 10 pages
«The bad almost inevitably drag down the good; and the good have not the chance to lift up the bad».
J. O. S. Huntington, 1887.

Depuis la Guerre de sécession, des réformistes prennent d'assaut les tribunes publiques. D'une part, il y a ceux qui revendiquent des droits pour les Noirs, d'autre part, ceux qui militent pour des conditions de travail décentes et entre les deux, ceux qui s'interrogent sur l'urbanisation et ses effets1. Parmis ces réformistes, certains trouveront une façon originale de percevoir le pays et ses citoyens. Jacob Riis est un de ceux-ci. Ce journaliste de métier présente la ville de New York à travers une série de clichés pris dans les bas-fonds de la ville. Le choix de New York est d'autant plus frappant alors que cette ville devient le centre névralgique des États-Unis. L'immigration transige massivement par le port de New York, le phénomène du gratte-ciel prend de l'ampleur, les riches newyorkais sont plus nombreux alors que les grandes fortunes américaines apparaissent, Wall Street devient le plus important centre économique d'Amérique et le déplacement des populations selon l'origine ethnique est de plus en plus marqué. Le phénomène social lié à l'émancipation de la ville de New York apporte son lot d'infortunes que les moins biens nantis, les travailleurs à la petite semaine, subissent. Muni de sa caméra, le journaliste danois met en relief cette pauvreté et ces conditions inhérentes à l'abouttissement d'une société fortement industrialisée, «ainsi Jacob Riis dénonça-t-il en 1890 les conditions de vie dans le quartier new-yorkais du Lower East Side dans un ouvrage au retentissement considérable, How the other half lives, [ ... ]2». Il permet ainsi à ses contemporains de constater le fossé entre riches et pauvres, le clivage entre deux types de population et entre deux perceptions de la ville de New York. En quoi les clichés de Jacob Riis permettent-ils de le considérer comme un réformiste à compter de 1890? Afin de comprendre

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