Évolution, dans Il n’y a plus de chemin, de l’angoisse et de la solitude.

Jacques Brault, poète, essayiste et romancier québécois du XXème siècle, est l’auteur de Il n’y a plus de chemin. Écrit en 1990, ce recueil de poésie présente des poèmes en prose ainsi que certains sous la forme de Haïku, poèmes japonais. Il n’y a plus de chemin établi une seconde halte dans l’écriture de Jacques Brault, lui permettant de contempler et de se questionner sur ses sentiments. C’est plongé dans ses souvenirs que Jacques Brault présente un poète errant en proie à des chimères, telles que, l’angoisse et la solitude. Nous chercherons à montrer l’évolution, dans Il n’y a plus de chemin, de l’angoisse et de la solitude qui hantent le poète errant, par le bais de ses sentiments. Il s’agira en premier de montrer que ses sentiments l’oppressent, puis qu’il est à pied d’égalité avec ceux-ci et que finalement, il contrôle l’angoisse et la solitude qu’il éprouve.
Il est possible de noter une évolution de l’angoisse et de la solitude à travers le recueil de Jacques Brault, il n’y a plus de chemin. En effet, ce thème revient souvent dans la Poétique de l’auteur. L’angoisse se retrouve dans les chemins qui s’ouvrent devant le poète errant. Cette prise de conscience de la réalité qui l’entoure le confronte aux choix qui lui sont proposés. Cette halte ne permet pas au poète d’avancer, car il a trop de choix devant lui. Cela l’oblige à s’arrêter physiquement pour se poser des questions existentielles. Aussi, le thème de la solitude est retrouvé dans l’arrêt du poète qui se trouve face à la mort. Ces deux notions ne peuvent pas être interprétées séparément, car elles sont intrinsèquement liées. Le poète errant se plonge dans un retour dans son passé et c’est fait de ses deux sentiments des référents lors de cette halte. Basé sur les sentiments d’angoisse et de solitude que ressent le poète, il est possible de noter une évolution dans les poèmes choisis. Le recueil Il n’y a plus de chemin