Jacques Godbout, né le 27 novembre 1933 à Montréal au Québec, est devenu l’un des plus importants écrivains de sa génération. Ce romancier, poète, essayiste, dramaturge, écrivain pour enfants et cinéaste canadien influençant surtout le Québec de la Révolution tranquille. Il a fait ses études classiques parmi les Jésuites au Collège-de-Brébeuf. Il reçoit une maîtrise en lettres de l’Université de Montréal en 1954; de là jusqu’en 1957, il a enseigné le français à l’Université d’Addis-Abéba en Éthiopie. Il est revenu au Canada en 1958, où il est devenu publicitaire avant qu’il entre à l’Office national du film du Canada comme cinéaste-scénariste. Il participe à la fondation du Mouvement Souveraineté-Association, en 1968, qui donne ensuite apparition au Parti québécois. Il est le premier président et l’un des fondateurs de l’Union des écrivaines et des écrivains québécois, le 21 mars 1977. Il a écrit différent essais sur la Révolution tranquille, dans les années 1960, les plus importants ont été publiés dans le Réformiste en 1975 et le Murmure marchand en 1984. Comme animateur de radio, il a travaillé à Radio-Canada. En tant que journaliste, il a écrit pour différents magazines et journaux : l’Actualité, Maclean’s, Lettres françaises, Cités libre, Vie des Arts et le Devoir. Il écrit une chronique littéraire dans le magasine L’actualité, depuis plusieurs années. Il a gagné plusieurs prix, voici quelques exemple, le Prix Québec-Paris en 1962 pour le livre l’Aquarium et le Prix littéraires Radio-Canada en 1967. Le Prix Québec-Paris est un prix littéraire canadien qui était donné aux écrivains d’expression française, québécois ou canadien français, dont leur travail a paru au Canada ou en France. Ce prix n’est plus donné depuis 1997. Il a gagné le Prix littéraire Radio-Canada pour son roman D’amour. Jacques Godbout a fait quatre longs-métrages, trente documentaires, dix romans pour adultes et quatre livres pour enfants. Un de ces livres s’appelle les têtes à Papineau qui