Le séisme :

Le vendredi 11 mars 2011 à 5 h 46 min 23 s, soit 14 h 46 min 23 s heure locale, le plus important séisme au Japon a été enregistré.
Selon l’autorité de sureté nucléaire française, sur les réacteurs nucléaires en fonctionnement sur l'archipel nippon54, 11 réacteurs de quatre centrales nucléaires situées dans le nord-est du Japon qui est la région la plus proche de l’épicentre du séisme ont été touchés à des degrés divers par le séisme.Trois des six réacteurs à eau bouillante (REB) de la centrale de Fukushima Daiichi étaient en service quand le séisme a frappé malgrès tout, l’arrêt de sécurité a fonctionné correctement pour ces trois réacteurs.Les coupures d’électricité dues au tremblement de terre provoquent un arrêt prolongé des pompes du système de refroidissement d’un ou de plusieurs des cœurs.
Dès l’arrêt de son système de refroidissement, les équipes techniques de la centrale de Fukushima Daiichi tentent d’utiliser l’alimentation de secours.

Le tsunami :

Une heure après, la centrale est atteinte par le tsunami qui a été provoqué par le tremblement de terre.
La hauteur de la vague mesurait au moins 14 mètres de haut, alors que les deux centrales ont été bâties de façon à ce qu'elles puissent résister à un tsunami de 5,7 mètres de haut, pour Fukushima Daiichi, et de 5,2 mètres de haut, pour Fukushima Daini.
La chaleur des réacteurs dans l'eau de mer suivant le circuit normal ne peut pas être évacuée en raison des pompes du circuit secondaire endommagées.
À Fukushima Daiichi, les groupes diesel de secours s’arrêtent brusquement une heure plus tard, probablement, selon l'agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), à la suite des dégâts causés par l’inondation due au tsunami. La centrale de Fukushima Daiichi est construite à une altitude un peu plus basse que celle de Fukushima Daini, ce qui peut avoir aggravé l'inondation.

Refroidissement des réacteurs :

À Fukushima Daiichi, le réacteur numéro 2, et plus encore le numéro 1,