Jay jay
Des habitants qui ont tout perdu, leur maison, leur vie d'avant, se sont entassés dans le centre-ville transformé en immense camp de réfugiés. Ils réclament désespérément de l'eau, de la nourriture et des médicaments. Avec les heures qui passent, la température qui augmente, la situation empire. Certains en viennent à boire l'eau insalubre des fontaines publiques.
Au lendemain du séisme de magnitude 7 sur l'échelle de Richter qui a ravagé Haïti, mardi à 16 h 53 (22 h 53 à Paris), aucun bilan officiel n'était encore disponible. Des corps sans vie ou blessés jonchaient les rues de la capitale, Port-au-Prince, en partie détruite. Le gouvernement haïtien a dit redouter un bilan humain supérieur à 100 000 morts.
Un bilan humain terrible.
Selon le premier ministre Jean-Max Bellerive, le séisme pourrait avoir fait plus de 100 000 morts, sur une population de près de 10 millions d'habitants. (Lire les témoignages d'internautes à Port-au-Prince). Le ministre des affaires étrangères français, Bernard Kouchner, a néanmoins tenu à nuancer ces projections, rappelant que les premiers chiffres cités dans des catastrophes d'une telle ampleur sont généralement supérieurs au bilan