Jdanov
Au nom du « réalisme socialiste », il entreprend d'écraser le semblant de vitalité des arts qu'avait connu l'URSS au cours de la décennie précédente, et supervisera jusqu'à sa mort le contrôle politique sur les livres, les films, la musique et les tableaux, réduisant nombre des plus grands artistes soviétiques au désespoir. L'aspect artistique s'efface devant l'exaltation de l'édification du socialisme, selon une pratique qui, après la fin de la Deuxième Guerre mondiale, est directement associée à son nom, le jdanovisme .
En 1947, il organisa le Kominform, dont le but était la coordination des partis communistes en Europe. Lors de cette réunion, il jette les bases de la politique soviétique de Guerre froide : la doctrine Jdanov. Cette dernière, à l'instar de la doctrine du Containment de Truman (la même année), voit la séparation du monde en deux camps. Pour Jdanov : « le camp impérialiste et antidémocratique, le camp anti-impérialiste et démocratique ».
Il mourut en 1948, d'une mort due à l'alcoolisme[réf. nécessaire] , mais le 13 janvier 1953, la Pravda publiera un communiqué du PCUS accusant un « complot juif » organisé par des médecins contre des cadres du Parti, dont Andreï Jdanov.
Article détaillé : Complot des blouses blanches.En 1948, Staline renomme la ville ukrainienne de Marioupol du nom de celui qu'elle a vu naître, Jdanov. Elle retrouvera son nom original en 1989. La gigantesque statue d'Andreï Jdanov fut déboulonnée en