Je Geste Abstracts

2013 mots 9 pages
« Le geste filmé : décélération, suspension, reprise »
Journées d’études internationales – Paris, 14 et 15 novembre 2013

Résumé des interventions

Emmanuelle André (Université de Paris 7)
La prolifération tactile, l’œil visible
Constituer « une archive des gestes à venir », tel est l’enjeu du film d’animation de Julien
Prévieux (What Shall We Do Next ?, 2011 : http://previeux.net/html/videos/Next.html) qui recense avec humour les gestes brevetés auprès de l’agence américaine USPTO : des gestes associés à des machines tactiles qui n’existent pas encore. Exhibés comme pure médialité
(Giorgio Agamben), ces gestes apparaissent alors pour ce qu’ils sont : les traces contemporaines d’une instrumentation technologique défaite de son identité visuelle.
Déconnectés de l’image qu’ils sont censés manipuler, ils radicalisent alors cette distance à la vue que l’exhaustion du tactile banalise aujourd’hui.
Or, en rappelant ces figures digitales à leur souvenir artistique (ici chorégraphique), le film renvoie ces gestes à leur destin historique, marqué au XXe siècle par la mécanicité de l’œil photographique et cinématographique. À partir d’un ensemble d’œuvres qui préfigurent gestes d’aujourd’hui et de demain, je souhaite interroger les conditions cinématographiques d’une histoire mécanique du geste, qui affecte son rythme sur la base d’un espace visible reconfiguré par les rapports entre l’œil et la main. Deux éléments, érigés en figures filmiques, seront pris en considération :
- le miroir – et l’objectif, qui élabore une perception ralentie du monde et un geste d’anamorphose rythmique (dans Fall de Leighton Pierce, Les Glaneurs et la Glaneuses d’Agnès Varda, Un Chien Andalou de Bunuel) ;
- le déclic photographique et la mise en série de la représentation qui déclenche un geste de stase, caractéristique du portrait (La Marche de Tokyo, de Mizoguchi).
Laurent Guido (Université de Lausanne)
D’une pose à l’autre : conceptions du rythme gestuel au cinéma
Les premières réflexions

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