Je ne sais pas
voici quelques ressources qui te permetteront de mieux saisir le sens de cette nouvelle ("carmen.doc" le texte intégral). Cette oeuvre est à l'origine du mythe de Carmen qui a obsédé tant d'artistes. Le mystère n'est pas seulement relatif au personnage mais à toute l'oeuvre et même à sa représentation théâtrale. A la trente troisième représentation de Carmen, à la troisième minute de l'air des cartes, au troisième acte, alors qu'elle retournait l'as de pique, emblème de la mort la créatrice du rôle Galli-Marié poussa un cri strident. On interrompit la représentation alors qu'elle répétait «Bizet est mort, Bizet est mort»
Au même moment Bizet mourrait à Bougival, il avait trente sept ans
l'amour dans Carmen:
Don José est passionnément uni à Carmen, car il n’a d’yeux que pour elle. Il l’aime tellement qu’il la veut rien que pour lui. Son trait possessif se fait marquer par sa très grande jalousie; il est prêt à éliminer tout ce qui peut compromettre sa relation avec Carmen. Lorsque d’autres hommes tournaient autour de Carmen, cela lui faisait «monter le rouge à la figure» (chapitre III, p.80). Cette métaphore n’est pas la seule qui démontre sa dangereuse jalousie, car il dit : «…l’idée me vint trois ou quatre fois d’entrer dans le patio, et de donner de mon sabre dans le ventre à tous ces freluquets qui lui contaient fleurettes» (chapitre III, p.80). La comparaison «se sentait plus fort qu’un géant» (chapitre III, p.102) montre à quel point il est prêt à braver les pires ennemis. L’un d’eux est Garcia Le Borgne, l’amant de Carmen. Don José tue Garcia par simple jalousie, toujours dans le même but de garder Carmen que pour lui : «Nous ne pouvions vivre ensemble. J’aime Carmen, et je veux être seul» (chapitre III, p.102). D’autre part, Don José veut vivre le reste de sa vie avec Carmen. Certains signes le prouvent : «j’ai vu plus d’une fois dans du marc du café que nous devions finir ensemble» (chapitre III, p.103),