Je l'aimais - anna gavalda
Gavalda
JE L’AIMAIS
ROMAN
Parce que sa belle-fille est malheureuse, Pierre Dippel, soixante-cinq ans, l’emmène à la campagne. Parce qu’elle ne se nourrit plus, il décide de faire la cuisine. Parce qu’elle n’arrête pas de pleurer, il va chercher du bon vin à la cave. Il s’assoit à côté d’elle et pour la première fois, il parle. De lui. De sa vie. Ou plutôt de ce qu’il n’a pas vécu.
Cette histoire est donc la confession d’un homme dans une cuisine. Ça n’a l’air de rien et pourtant, comme toujours avec Gavalda, tout est là. Nos doutes, notre ironie et notre tendresse, le tapage de nos souvenirs et « la vie comme elle va … D’abord il y a cette écriture : formidablement simple, magiquement tenue. [...] Gavalda, c’est la vie qui court avec ses questionnements et ses impasses. LE PARISIEN Avec un charme douloureux et lumineux, Anna Gavalda raconte que l’on peut partir par courage et rester par lâcheté. [...] Gavalda a la grâce. LE JOURNAL DU DIMANCHE
Anna Gavalda Anna Gavalda est également l’auteur de Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part, de Ensemble, c’est tout et de La Consolante. Je l’aimais est adapté au cinéma, mis en scène par Zabou Breitman, avec Daniel Auteuil et Marie-Josée Croze. Texte intégral
ISBN : 978-2-290-34078-3
Je l’aimais
Du même auteur Aux Editions J’ai lu
JE VOUDRAIS QUE QUELQU’UN M’ATTENDE QUELQUE PART N° 5933 ENSEMBLE, C’EST TOUT N° 7834
ANNA
GAVALDA
Je l’aimais
ROMAN
© Le dilettante, 2002
— Qu’est-ce que tu dis ? — Je dis que je vais les emmener. Ça leur fera du bien de partir un peu... — Mais quand ? a demandé ma belle-mère. — Maintenant. — Maintenant ? Tu n’y penses pas... — J’y pense. — Enfin, mais qu’est-ce que ça veut dire ? Il est presque onze heures ! Pierre, tu... — Suzanne, c’est à Chloé que je parle, Chloé, écoute-moi. J’ai envie de vous emmener loin d’ici. Tu veux bien ? — ... — Tu crois que c’est une mauvaise idée ? — Je ne sais pas. — Va chercher tes affaires. Nous partirons