Jean de La Fontaine, Fables (1668-1693)
I- La mise en place d'une anecdote plaisante
a) Mise place d'une anecdote vivante en
Mise en place du récit grâce à l'imparfait de narration, verbe à l'imparfait "voyait" "rallait" "marchait" Contre rejet, v12 + parallélisme pour comparer petit et grand "un rat des plus petit/voyant un éléphant des plus grand"
b) Une anecdote rythmé
Musicalité, allitération en [S], alternance alexandrins-octosyllabes => vers hétérométrique ("se croire personnage est fort commun en France". rythme plaisant grâce a l'emplois de ponctuation adapté.
II- La dénonciation de l'orgueil
a) La présence du moraliste
Emploi 1er pers du pluriel "donnons" "nous" "nôtre" le labulliste s'englobe avec le lecteur et présence aussi de la 1er pers du singuler "me" cela marque l'implication de l'autre et il exprime directement son avis. De même il y a la présence du présent de vérité générale "on n'est" "on y fait" => valeur moraliste et universelle. ("on" => valeur généralisant)
b) Un registre satirique
"mal français" => calembour avec la vérole afin de dénoncer le défaut français. Pour la Fontaine, le véritable "mal français" est l'orgueil & "en vaut bien un autre" => calembour aussi qui montre l'universalité de l'orgueil.
c) Mise en scène d'un châtiment rat décrit en animal orgueilleux "Mais qu'admirez vous tant en lui vous autres hommes?" emploi de "admirez" et d'une phrase interrogative met en avant l'hybrus (orgueil démesuré dans la tragédie classique) du rat. S'il y a orgueil démesuré (opposition Rat et éléphant) alors il y a châtiment (donné par une force supérieur)
III- Les cibles de la critique
Critique des espagnols: référence au conquête de Louis XIV, vanité sens