Jean de la fontaine - la vieille et les deux servantes. lecture analytique bac
Lecture analytique de «La vieille et les deux servantes » Jean de La Fontaine, Livre VII.
Ce livre est dédié à Mme de Montespan ( les précédents étaient pour le Dauphin, pour son éducation), celui ci concerne la critique de la politique, la cour, la justice, et du système. Fable inspirée de celle d'Esope « La femme et ses servantes ». Un récit qui met en scène une situation douloureuse
a). Des personnages opposés. Présentées dans un lien de dépendances. - « ayant » => appartenance - « la vieille n'avait pas de plus pressant soucis que de distribuer aux servantes leurs tâches », « allumait une lampe et courait droit au lit » => acharnement à les faire travailler. Prise de position du fabuliste :- Dévalorisation de la maîtresse : « vieille », « encore plus misérable », « jupon crasseux », «détestable », comparaison avec un lutin. => même à travers ses vêtements, elle ne s'occupe pas d'elle et ne pense qu'à donner du travail. Rime de « détestable et misérable » ; « courir » : maniaque ; « La vieille », elle est toujours nommée ainsi ; Mise en responsabilité de la vieille : « les fît tomber par là » : responsable du malheur des servantes. - Valorisation des servantes : Premier élément pour les définir : « elles filaient si bien.. », comparaison hyperbolique. On nous invite à les prendre en pitié, et à les valoriser.
b). Un enchaînement de malheur : Rythme infernal : - énumérations de verbes d'actions : « elles filaient », « distribuer », « chassait », « entraient en jeu », « étaient tirés », « vous en aurez », « remontait »... - « dès que » qui est répété et « aussitôt » => insistance sur l'abscence de temps d'arrêt.- enjambements.- Il n'y a aucun arrêt possible ; c'est leur vie au quotidien qui est présentée. Structure de la fable construite sur une aggravation : Le choix des registres variés.
a). Registre pathétique: « pauvres servantes » : on nous invite à les plaindre. «