Jean de la fontaine
Depuis l’invention du cinéma, divers procédés ont été essayés avec plus ou moins de succès: coloriage à la main, image par image, coloriage par matrice, virage. L’avènement du parlant, en 1929, mit fin à ces tentatives, incompatibles avec l’enregistrement du son sur la pellicule.
L’histoire de la couleur commence dés le début de l’avènement du cinéma, en 1897, George Mélies fit colorier à la main une bande de 60 mètres: « La manoir du diable », la technique était beaucoup trop fastidieuse et coûteuse, le projet du coloriage à la main fut donc rapidement arrêté. Mais quelques années plus tard, Charles Pathé retente l’expérience et ouvre une usine avec 200 ouvrières qui colorient à la main, mais là aussi le projet tomba à l’eau, car il y avait beaucoup trop d’erreur, et les films se développait beaucoup moins vite.
Plusieurs ingénieurs ont tentés d’inventer une nouvelle méthodes pour permettre un visionnage en couleur avec beaucoup moins de moyen, c’est ainsi qu’en 1911 le kinémacolor fit son apparition. Serge Albert Smith et Charles Urban utilisèrent deux filtres, l’un était rouge-orangé et l’autre vert-bleu, le principe était d’intervertir une image sur deux dans ces deux couleurs. Le projecteur était muni du même obturateur, la lumière traversée ces filtres colorés avant d’atteindre l’écran, ce qui permettait de reconstituer approximativement les couleurs.
Mais la meilleur technique de couleur pour un film fut la technicolor. Créer par Calmus cette innovation permettait de diviser la lumière en deux rayons filtrés différemment à l’aide d’un diaphragme. Celui-ci était disposé juste après l’impression d’image, les deux rayons impressionnés chaque image sur un négatif noir et blanc.
Le résultat était présent mais le coût de production augmenté considérable car il fallait changer de bobine. Cette nouvelle bobine était quatre fois plus chère que l’ancienne, ce qui n’empêchât pas les producteurs de l’utiliser.
En 1922 George