Jean paul sartre
Le premier chapitre commence par sa généalogie : ses grand-parents maternels Schweitzer et son père Sartre, mort peu après sa naissance en 1905. Il vécut donc son enfance chez ses grands parents, avec sa mère. Celle-ci était considérée comme une enfant. Charles, le grand-père, « grand vieillard barbu », était professeur d'allemand, passionné de photographie, marqué par la perte de l'Alsace-Lorraine et « adorait » son petit-fils. Son apprentissage de la lecture est marqué par son observation de ses grand-parents et son contact avec les livres de son grand-père qui lui apprend les auteurs. La relation mise en avant est celle qui lui fait prendre les livres pour des « objets religieux » et donc son grand-père pour un « prêtre » puisque celui-ci les comprend. Il nous informe de son désir de plaire aux adultes qui l'entourent par ses lectures feintes ou « clandestines ». Ce « succès » auprès de son entourage exprime son orgueil : « idolâtré par tous », « il me fallait [...] un décret me rétablissant dans tous mes droits ». « Acculé à l'orgueil, je devins l'Orgueilleux ». Cet orgueil est mis en scène par la situation dans un train d'un voyageur sans billet, incarné par Sartre, qui prétend être indispensable, par ses « raisons secrètes qui intéressaient le France et peut-être l'humanité ». Il déclare alors que « l'orgueil est le plaidoyer des misérables ». Il décrit son passage rapide par le Lycée Montaigne, l'école communale d'Arcachon et des cours particuliers. Des visions de la mort précèdent le décès de sa « grand-mère Sartre ». Sa « foi privée » face à l'impiété de son grand-père protestant et la déception de n'obtenir qu'une médaille d'argent à une composition d'instruction religieuse. Sa « laideur » lui apparaît la première fois que l'on lui coupe les cheveux mais ne s'en rend compte qu'à 12 ans, par les « regards