Jean racine
Prénom : Jean
Naissance : 22 décembre 1639
Famille : Orphelin à trois ans, issu d'une famille de petits bourgeois proches des milieux jansénistes (doctrine austère et pessimiste : damné depuis le péché originel, l'homme est irrémédiablement séparé de Dieu, et son destin est fixé par lui. Pourtant, la bonté divine permet de sauver certains hommes, sans qu'ils puissent jamais en avoir la certitude, si exemplaire soit leur vie : c'est la grâce efficace. On peut retrouver ce pessimisme dans le destin des personnages de Racine, et leur sentiment d'abandon face à un Dieu qui ne dévoile pas ses desseins.) Il est recueilli par ses grands parents et y vivra jusqu’à la mort de son grand père.
Début de carrière : Il commence par travailler au service du Roi grâce à ses relations avec les jansénistes. Après quelques poèmes et une première tragédie, La Thébaïde, jouée par Molière sans beaucoup de succès, il emporte une première victoire en 1665 avec Alexandre, pièce à la gloire de Louis XIV. À cette occasion, il se brouille avec Molière en confiant l'exécution de sa pièce à une autre troupe.
Premiers succès : Son premier véritable triomphe est Andromaque, qui fait pleurer les mondains et courtisans en 1667. Du faît de sa gloire, il entreprend même de rivaliser avec Molière avec sa comédie Les Plaideurs en 1668. Il s'impose sur son terrain avec deux pièces dont le sujet est emprunté à l'histoire romaine, Britannicus en 1669 et Bérénice en 1670. Suivent Bajazet, orientale et sanglante, en 1672, les rebondissements de Mithridate en 1673, Iphigénie en Aulide en 1674.
Évolution de sa carrière : L'année de la mort de Molière, en 1673, l'Académie Française lui ouvre ses portes. Il est anobli en 1674 et se voit attribuer la charge lucrative de trésorier de France. Succès, carrière, amour (la Champmeslé, tragédienne adulée, est sa maîtresse), tout lui sourit. Ses deux dernières tragédies, Esther en 1689 et Athalie en 1691, d'inspiration bibliques, sont