Jean de la fontaine, les vautours et les piages

876 mots 4 pages
Microsoft Word - LES_VAUTOURS_ET_LES_PIGEONS1 LES VAUTOURS ET LES PIGEONS p.220
Jean de La Fontaine(1678)
I-Une représentation effrayante de la guerre et de ses représentants
1-Comparaison entre La cause de la guerre et ses conséquences : la dénonciation du fabuliste
Citations

« certain sujet » (v2) « un chien mort » (v10)

« chamailler « (v32)

(« Fureur », « ardent courroux
», rime « carnage / sauvage »,
(vers 37-40). La gent maudite aussitôt poursuivit
Tous
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La querelle semble ainsi assez futile, comme le confirme la connotation infantile du verbe « chamailler » (v.32). On note ainsi une disproportion totale entre la cause du conflit et ce qui s’ensuit. La cause de la guerre n’occupe d’ailleurs que quatre vers alors que sa description s’étend des vers 11 à 24 puis
36 à 39. Le fabuliste insiste alors sur la folie meurtrière de ses acteurs.
L’acharnement insensé des vautours se lit aussi dans l’adverbe « aussitôt » du vers 36 et les deux enjambements mimétiques de l’étendue des dégâts. 2-La représentation épique de la
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C’est le cas de : l’hyperbole « il plut du sang », digne de L’Iliade ou de la Chanson de Roland ; les périphrases : « l’air que respirent les ombres » et « les royaumes sombres » ; l’emploi du mot « héros » (demi- dieu) ; la rime « efforts / morts » (17-18) ; les figures d’amplification : gradation (v. 19-20), reprises : « maint… maint » (v.15), anaphore
« C’était » (v.17-18) et succession d’enjambements (v.20 à 24) ; l’épithète homérique : la nation « au col changeant »
(v.27).
2 II- une condamnation inattendue des pacifistes
1-La représentation des pigeons et des vautours
Hélas ! ce fut au dépens de la

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