Jeunes et sports
Plus d’activités d’exercice physique dans les activités « jeunesse »
Un potentiel éducatif informel à exploiter
L’importance du sport en tant qu’«activité d’exercice physique» dans l’éducation des jeunes est universellement reconnue. Non seulement il contribue au bien-être physique des jeunes, mais il favorise aussi la communication, le respect de l’autre, la prise de responsabilités par les jeunes, leur intégration sociale. Qui plus est, il constitue de plus en plus souvent une voie d’accès à la vie professionnelle.
Malgré cette reconnaissance unanime des bienfaits potentiels du sport, les activités d’exercice physique sont considérées, dans la pratique des politiques de la jeunesse - ou, si l’on préfère une autre expression, d’éducation informelle - tant au niveau des États membres que dans le cadre des programmes communautaires destinés aux jeunes, comme susceptibles de nuire au contenu pédagogique des activités « jeunesse », plutôt que comme une filière à grand potentiel pour l’éducation informelle des jeunes.
Derrière cette réalité peu favorable au développement d’un tel potentiel se trouve le sentiment que, dans la plupart des cas, les événements sportifs ne permettent pas aux jeunes d’être les initiateurs, organisateurs ou acteurs principaux des projets obéissant aux principes de l’éducation informelle.
Mais il y a peut-être aussi une autre explication: la crainte généralisée parmi les responsables de jeunesse de voir le sport « institutionnalisé » monopoliser les ressources disponibles au détriment des associations autres que