Numéro 68
Monsieur René Bigey
4 rue J.J Rousseau
75017 Paris

René,

Tu te souviens quand on a volé la machine à écrire, et bien mon père m’a emmené au commissariat de police et il a osé demander à l’Agent de police, qu’on m’envoie dans un centre de redressement. Tu penses bien que sa demande a été exécutée, alors je suis parti dans ce centre, par contre il est situé au bord de la mer, mon rêve allait enfin se réaliser. Mais je me suis vite rendu compte que ce n’est pas parce que je suis à quelques kilomètres de celle-ci que je pourrai la voir pour autant. Tu sais ici, c’est très strict, on se croirait à l’armée. Les seules sorties que l’on fait, c’est au stade pour jouer au football. J’en ai assez. Ma mère est venue me rendre visite, mais le pire c’est qu’elle n’était même pas accompagnée de mon père. Tu trouves ca normal ? Je suis leur seul fils et ils ne sont même pas capables de venir me voir à deux et plus souvent. Quand je sortirais de cette « prison », par mes propres moyens, si tu vois ce que je veux dire, je ne reviendrai certainement pas habiter chez mes parents. Je pensais, si tu es d’accord, venir peut-être vivre chez toi ? Bref ce n’est qu’un détail. J’aurai juste quelque chose à te demander, j’aimerais bien que si tu croise mes parents, que tu leurs dise pas que je t’ai envoyé cette lettre et que tu envoies le bonjour aux personnes que j’apprécie.
Prends soin de toi.

Ton fidèle ami, dgfsdfbhdsgfdsvfhgsdfhdsvbfdvsfbbbhdsvfgfvsfeygfjhsbvfdhbdsh-
fdshgfAntoine.