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2292 mots 10 pages
Dans un premier temps s'offre à nous la définition générique du travail: "Le travail est de prime abord un acte qui se passe entre l'homme et la nature.", dit Marx. Dans cet acte l'homme est en relation avec la nature, l'homme étant le sujet de l'activité et la nature l'objet. Le travail se trouve ainsi défini comme étant une modalité du rapport de l'homme au monde, modalité dont on peut faire observer qu'elle est à ce point essentielle aux yeux de Marx, qu'il définit les hommes en fonction d'elle et d'elle seulement: "Ce qu'ils sont", disait-il, dès 1845 dans l'idéologie allemande,"coïncide avec leur production". La suite du texte nous montrera qu'au coeur même de son travail ce que l'homme fait rejaillit sur ce qu'il est.
Qu'il nous soit permis d'exprimer dès à présent une réserve. On peut se demander en effet si une telle définition n'est pas trop étroite. Si elle est vraie du travail "manuel", elle ne l'est pas du travail "intellectuel", qui ne place pas l'homme en relation directe, physique, avec la nature. Or on peut soupçonner une telle définition d'être à l'origine de l'identité, idéologique, qui s'établira, sous l'effet de l'influence de la pensée marxiste, entre le "travailleur" et "l'ouvrier".
Revenons au texte qui identifie le travailleur à l'ouvrier: "L'homme", écrit Marx après avoir donné sa définition générale du travail, "y joue lui-même vis-à-vis de la nature le rôle de puissance naturelle." En quoi l'homme joue-t-il, dans le travail, un rôle de "puissance naturelle"? Qui dit puissance naturelle dit force physique. La suite nous éclairera sur ce que Marx entend par là: "Les forces dont son corps est doué, bras et jambes, tête et mains, il les met en mouvement" , peut-on lire un peu plus loin. Le travail est donc une activité physique, déploiement des forces corporelles de l'organisme humain. Notons que, avec le développement de la technique, qui est celui des moyens par lesquels l'homme agit, le travail tend à dispenser l'homme de son rôle de

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