Jim morrison
Sex-symbol provocant au comportement volontairement excessif, devenu une véritable idole de la musique rock, mais aussi intellectuel engagé1 dans le mouvement du protest song, en particulier contre la guerre du Viêt Nam, attiré par le chamanisme, on lui attribue une réputation de « poète maudit » que sa mort prématurée, à Paris, dans des circonstances mal élucidées, transforme en légende.
Le culte que lui vouent ses fans éclipse cependant une œuvre poétique d'une grande richesse que Morrison lui-même a pu considérer comme sa principale activité, au moins à partir de l'été 1968.Un enfant instable mais brillant (1943-1965)[modifier]
Jim Morrison est l'aîné des trois enfants issus du mariage entre Steve Morrison, officier de l'US Navy, et Clara Clarke. Il a une sœur du prénom d'Anne et un frère nommé Andy. Il naît deux ans (presque jour pour jour) après l'attaque japonaise contre la base américaine de Pearl Harbor. La guerre du Pacifique fait rage entre troupes américaines et japonaises.
Jim vit entre les déménagements successifs à cause des changements d'affectation de son père, de Washington à la Californie, en passant par Albuquerque, puis le Nouveau Mexique. En 1957 la famille Morrison en est déjà à son neuvième déménagement3. L'instabilité de Jim se développe très tôt par des jeux étranges, des facéties, de l'indiscipline, mais aussi dans ses dessins, mûrs pour son âge 3.
Une expérience mystique précoce[modifier]
À quatre ou cinq ans, lors d'un trajet familal en voiture de Santa Fe à Albuquerque, Jim Morrison est témoin d'un grave accident, qu'il décrira plus tard comme l'un des plus importants moments de sa vie. Il y fait allusion notamment dans la chanson Peace Frog : "Indians scattered on dawn's highway